Lisa Mc Livres est une chroniqueuse de talent, je le dis, je le répète.
Si elle estime que ma plume s’affine au fil des tomes, je remarque (terme objectif) pour ma part, que la sienne en fait tout autant au fil des articles qu’elle publie. Son avis est toujours pertinent et argumenté sans pour autant dévoiler l’intrigue des romans qu’elle passe à la moulinette. Son écriture est pétillante, intelligente et précise en ce sens qu’elle ne s’égare jamais dans des détails sans importance. A l’inverse, je vous invite à porter attention à ceux qu’elle vous livre volontairement, rien n’est dénué d’intérêt dans ce qu’elle relève.
Il m’était bien entendu impossible de me passer de ses commentaires avisés et je dois dire que j’attendais avec une grande impatience de savoir ce qu’elle avait pensé de ce 5e opus.
L’inspiration d’Émeraude, Tome 5 de La Société d’Angela Behelle
La chronique de Lisa McLivres:
Chaque tome de la Société nous surprend et nous transporte d’une façon différente.
Avec L’Inspiration d’Émeraude, j’ai été ensorcelée, ou envoûtée, je ne sais pas quel terme est le plus exact pour décrire ce que cette lecture a produit sur moi. Une sensation d’extase, de Nirvana qui m’a subjuguée et m’a transportée sur un petit nuage cotonneux d’un rouge flamboyant où des sons, des images et des odeurs me restent encore en mémoire.
Enfilez votre tenue la plus audacieuse, parez-vous d’un loup qui préservera votre anonymat et attisera la curiosité et venez pousser les portes de l’Écarlate…
Vous allez pénétrer dans un lieu très fermé, réservé à des initiés, dans un monde de volupté, de voyeurisme et de libertinage qui fera bouillir d’excitation le sang dans vos veines ! Déambuler dans L’Écarlate c’est assister à la débauche la plus sensuelle, à l’échangisme le plus primitif et à la découverte la plus érotique que vous ayez jamais lu ! Le style est si parfait, si pointilleux, si captivant que l’on se sent voyeur à notre tour, avec cette excitante curiosité et ce regard indiscret mais fasciné qui nous transporte directement derrière l’une de ces portes où les scènes les plus aguichantes et libertines qui soient sont en train de se dérouler.
Grâce à la plume d’Angela Behelle, qui s’est encore affinée (jusqu’où ira-t-elle !!), vous voyagerez dans un monde de luxure et de découvertes sensuelles au-delà de vos espérances.
Mais avant de vous plonger dans la débauche la plus totale et la plus délicieuse qui soit en même temps, voici comment tout commence pour notre héroïne. La jeune écrivain Emmanuelle Travel, que tous nomment Émi et dont le nom de plume est Émeraude, est convoquée par son éditeur – et non moins célèbre – Paul Peyriac (cf Tome 2), pour discuter de son dernier manuscrit. En effet, son dernier roman érotique n’est pas à la hauteur des attentes de ce dernier car il le juge trop « sage ». Elle est donc sommée de le réécrire ! Et c’est dans ces bureaux même qu’elle va rencontrer le célèbre écrivain, ténébreux et provocateur, Yann Le Breuil. De cette rencontre vont découler une relation à la passion dévorante ainsi qu’une collaboration inattendue.
Yann est un libertin, il ne s’en cache pas d’ailleurs, et c’est derrière les portes de L’Écarlate (cf Tome 4) qu’il s’adonne à son passe-temps favori. D’une impudence et d’un goût certain pour les plaisirs de la chair, il va d’abord servir de guide à Émi en lui faisant découvrir les couloirs de ce lieu de luxure pour ensuite y jouir pleinement en étant son partenaire.
L’auteure nous immerge dans le monde du libertinage d’une étonnante façon sans enlever de la beauté à la relation des deux héros. Le but ultime est à chaque fois de procurer du plaisir à l’autre. Mais attention, parfois la frontière entre le paradis des sens et l’enfer des émotions est très mince…
Les personnages sont totalement prisonniers de leurs désirs et de leur plaisir, et avec cette dépendance qui s’accroît au fil des pages l’on se demande jusqu’où cela va les mener.
Ce nouvel épisode de La Société est à mon avis plus sulfureux, plus charnel et plus ensorcelant encore que les autres tant nos sens sont aiguisés grâce au style de l’auteure et parce qu’il nous ouvre les portes d’un monde secret, inavouable et tentateur. Les mots sont crus, les scènes explicites et les pratiques évoquées peuvent fasciner ou révulser mais j’ai eu l’impression de flotter dans un monde si voluptueux et ensorceleur de la première à la dernière ligne que le plaisir de la lecture est indéniable.
la suite sur :
Lisa McLivres
2 août 2013 at 10 h 41 min
Merci à toi de m’avoir donné la possibilité de lire ce petit bijou avant sa sortie! Je pense que beaucoup passeront un excellent moment en le lisant. Préparez vous lectrices, c’est ensorcelant…
angelabehelle
5 août 2013 at 7 h 45 min
tsss…. c’est moi qui te dois des remerciements, Lisa pour ta grande patience à mon égard.