Au bonheur de ces dames – Par Blue Moon
Bonjour, chers tous,
Callixta vient de publier sur Blue Moon la toute première chronique concernant Au bonheur de ces dames, et c’est avec un très grand plaisir que j’en partage ici un extrait.

Résumé de l’éditeur
À 18 ans, Jérémy quitte le confort douillet et protecteur de sa campagne normande pour se lancer dans de brillantes études littéraires à Paris. Alors quoi de plus normal pour ce jeune homme passionné de lectures que d’être irrésistiblement attiré par la librairie ancienne qui se situe juste sous ses fenêtres, de l’autre côté de la rue ? Intimidé, hésitant, il attend, puis se décide enfin à pousser la porte. Une clochette qui tinte, un parquet qui craque sous les pas, une odeur de bois, des livres par milliers, et, aux commandes de cette boutique hors du temps, une personne qu’il ne s’attendait pas à trouver là. Un seul regard de Claudia, la voluptueuse libraire qui se cache derrière les étagères suffit pour que la vie de ce jeune puceau provincial bascule définitivement. Fasciné par cette femme mystérieuse qui se propose de faire de lui un homme, Jérémy se soumet, corps et âme, à une lente et savoureuse initiation à tous les plaisirs de la chair. Mais entrer dans l’univers de Claudia signifie également en accepter les règles et les secrets plus nombreux qu’il n’y paraît. Au fur et à mesure qu’il pénètre l’intimité de sa sulfureuse maîtresse, Jérémy comprend qu’il a mis le doigt dans un engrenage aussi sensuel que dangereux. Il n’est cependant pas certain qu’il ait envie de s’y soustraire. Au contraire. Son insatiable appétit d’apprendre le conduit, un livre de Zola sous le bras, à en réclamer toujours plus. Au risque, peut-être, de compromettre son avenir.
Avis de Callixta
Qu’est-ce qu’écrit Angela Behelle quand elle « sort » de La Société ? Parfois des romances, mais aussi un sulfureux roman érotique qui n’est pas sans rappeler sa série initiale d’ailleurs et qui offre le portrait d’une initiation érotique de toute beauté entre une femme qui a passé la trentaine dirons-nous et un jeune étudiant brillant.
Jérémy va très vite découvrir la librairie en face de son tout nouveau appartement parisien quand il s’y installe pour commencer ses études supérieures littéraires. Et surtout, la libraire qui y officie. A la première rencontre, ce tout jeune homme bien plus habitué aux livres qu’au sexe va connaître des émois inconnus qui vont le pousser dans les bras de la belle libraire et lui ouvrir des perspectives inouïes.
Le roman est donc avant tout un parcours initiatique, celui d’un jeune homme que nous allons suivre sur une année scolaire surtout, c’est à dire neuf mois, et ce n’est pas un hasard. Claudia, la belle libraire, va devenir très importante dans la vie de Jérémy et tout occulter. A plusieurs reprises, Angela Behelle insiste sur son rôle de maîtresse et rarement un mot a mieux convenu au rôle que Claudia va endosser. Elle va être une initiatrice pour ce jeune homme qui ’na jamais encore connu d’expérience sexuelle, elle va aussi être une vigilante répétitrice de ce jeune intellectuel promis à un avenir brillant et elle sera aussi un peu dominatrice, pour conduire Jérémy à l’âge adulte. Evidemment, l’initiation érotique n’a rien d’original dans ce genre littéraire. L’originalité ici, certes relative, est qu’elle est assurée par une femme et que c’est le jeune homme qui va en bénéficier. Derrière chaque grand homme, n’y-a-t-il pas une femme ?
Et Jérémy en a plusieurs autour de lui lors de cette année. Il y a sa mère mais aussi celle qui va être comme une nouvelle génitrice ou la matrice de l’homme en devenir qu’il est. Il y a aussi les camarades de classe.
Vous l’aurez compris, Angela Behelle associe à un roman érotique, un message malicieux sur la naissance d’un homme appelé à un grand avenir. Elle multiplie les scènes érotiques, qui sont très nombreuses dans le roman. Très progressivement, à force de jeux, de récompenses et de punitions, Jérémy va apprendre. Et ca tombe bien, il ne demande que ça. Peu à peu, la relation forcément très inégale va s’équilibrer, se complexifier, se troubler. Jérémy émerge aussi de tout cela, façonné par cette éducation très particulière qui va bien au-delà de faire de lui un amant extraordinaire. Fidèle à elle-même, Angela Behelle joue avec des fantasmes et quelques tabous. Claudia fait partie de ces femmes que l’on peut croiser dans son œuvre qui sont comme des déesses de la fertilité, amples de forme, chaudes, humides, capables de tout faire pousser.
On retrouve l’univers d’Angela Behelle, son goût pour des intérieurs feutrés, des sortes de bulles dans lesquelles les héros sont comme enfermés, ces personnes à la sexualité parfois débridée mais très en maîtrise de leurs passions, ses rapports de créateur à créature. Faut-il voir dans le fait que Claudia est une ancienne prof de philosophie un petit clin d’oeil à la toute première héroïne de La Société et à son étudiant qui avait complètement pris le contrôle de sa vie ? Il n’y a certainement pas de hasard !
Et puis, il y a la fin du livre qui pousse à se demander aussi si il ne s’agit pas là d’un roman à clé. On se plaît alors à reprendre le roman et à s’interroger un peu sur qui est qui !
Vous l’aurez compris, ce roman est très maîtrisé. L’écriture d’Angela Behelle, très raffinée et travaillée donne un ton particulier, comme intemporel à ce livre. Il semble être de toutes les époques. Les scènes érotiques sont toutes totalement réussies, très bien construites, tout comme le roman d’ailleurs. Il a tout pour devenir un classique du genre car il réunit tout ce que l’on attend d’un livre comme celui-ci : érotisme passionné, fantasmes mais aussi profondeur et intelligence.
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Encore un très grand merci à Callixta.
Je l’embrasse, et je vous embrasse… tendrement, comme toujours
Angela
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Étiquettes : angela behelle, Au bonheur de ces dames, éditions Blanche
natacha
21 octobre 2015 at 13 h 24 min
je viens de le finir malheureusement….. car j’aurai aimé rester dans cette histoire pleine de sensualité d’érotisme et d’amour.Une leçon d’amour touchante et magnifique donnée par une maîtresse secrète, voluptueuse et sensuelle,j’ai été emporté dans cette histoire du début à la fin ,il n’y a pas un passage trop long ou mal écrit .c’est un délice et un pur bonheur merci Angela pour ce bijoux, ce cadeau .bises natacha
Labrune Modeste Jennifer
24 octobre 2015 at 10 h 16 min
Gros coup de coeur ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤Angela a encore su me transporter dans un univers charnel , érotique, sensuel avec une plume exceptionnelle !!!! Dès les premières pages je suis tombé sous le charme de …. Claudia et oui femme d’âge mur avec des atouts sensuels qu’elle ne cache pas et dont elle s’est jouer, d’où on retrouve un côté maîtresse/dominatrice avec son chignon strict, son chemisier d’où apparaît sa poitrine, sa jupe crayon d’où on aperçoit ses bas et ses jarretelles tout respire la sensualité et l’érotisme en la regardant un vrai bonheur pour les hommes mais surtout pour Jérémy jeune puceau provincial de 18 ans. Au fur et à mesure de leur rencontre Claudia va initier Jérémy aux plaisirs de la chair mais avec une sensualité à couper le souffle chaque scène étant plus hot et plus intense au fil des pages, cette relation continuera tant que Jeremy ne négligera pas ses études qui pour Claudia , tout ces efforts étant un retour sur investissement sur ce point je ne vous en dirais pas plus ????? Sachez qu’on fur et à mesure de leur relation Jérémy tombera bien évidemment amoureux de Claudia et Claudia me direz vous ?? A vous de le découvrir. Juste que j’ai pleure à la fin du roman, et que le véritable amour ne s’oublie jamais !!!! Alors juste une chose lisez le vous ne pouvez pas passer à côté de ce roman il est juste magnifique, sublime, splendide toutes les émotions ressenties sont divines et le contexte de leurs ébats une librairie ancienne parisienne y rajoute un charme fou !!!!